Ferme de Viltain
(Extraits choisis)
« Les gens qui viennent à la cueillette sont de toutes origines et de tous milieux sociaux. On ressent une vraie mixité.
Côté provenance géographique, nous avons des clients « locaux » venant en voisins des vallées de Chevreuse ou de la Bièvre, mais aussi des clients parisiens, des arrondissements du sud, 13ème,
14ème, 15ème… qui allient
Benoît Duprè, Guillemette Dupré-des Courtils-Olivier des Courtils cueillette et sortie du week-end.
(Photo Viltain) C’est en particulier très net après le Salon de l’Agriculture. Les familles nous y découvrent et viennent ensuite « à la campagne ». Au total, nous enregistrons chaque année, entre 90 et 110 000 tickets de caisse pendant nos huit mois d’ouverture. Au magasin, c’est entre 100 et 120 000 tickets de caisse par an et ce ne sont pas forcément les mêmes personnes. Certains clients ne vont qu’au magasin, d’autres sortent de la cueillette sans même savoir que nous avons, juste en face, un magasin de produits laitiers et artisanaux. »
Guillemette Dupré-des Courtils
(« Une agricultrice en « Chapeau de paille » »)
« Le métier d’agriculteur local est le plus beau métier du monde. La taille de la ferme est telle que le travail administratif est très important. Mais je continue à aller sur le terrain, parce que j’aime ça. Je préfère de beaucoup être dans les champs que derrière mon bureau. Remplir toutes sortes de demandes d’autorisations, faire des dossiers divers et variés pour les contrôles de la PAC, l’agence de l’eau, les normes imposées et les mises aux normes, ce n’est plus le métier d’agriculteur.
Chaque année, quand je commence à semer, c’est un nouveau monde, comme si tout recommençait. Quand je touche la terre, et que je sens sa force pour nous nourrir… Je me lève le matin, et je prends le petit chemin en face de la ferme, à pied ou à vélo et là, il y a le soleil qui se lève, les odeurs de cette terre, le chant des oiseaux, et oui, décidément, je sais que je fais le plus beau métier du monde. »
Olivier des Courtils
(« L'agriculture nourrit, une évidence à rappeler ! »)
« La diversité de notre offre s’adapte aussi à toutes les demandes : celle des grands hôtels parisiens ; yaourts de 180g pour le « snacking » dans des restaurants comme Pomme de Pain où le yaourt aux fruits fait alors fromage et dessert ; pots de 125g pour les particuliers, clients du Marché de la Ferme, ou pour les entreprises et pots de 100g pour les sociétés de restauration comme la Sodexo ou les écoles alentour (Bièvres, Saclay…).
Ces dernières s’engagent, effectivement, sur nos produits du territoire et ce, malgré la différence de prix. A Bièvres par exemple, où le choix a été fait de proposer dans la cantine scolaire les poulets de Charles Monville, le pain des Vandame et nos yaourts, les enfants découvrent une autre relation avec la nourriture : ce qu’ils ont dans l’assiette est produit par des agriculteurs qu’ils croisent au quotidien dans leur environnement immédiat. Et ils viennent visiter nos fermes une fois par an ! C’est très important ce lien qui se crée. Pour eux … et pour nous ! Car c’est vrai que si, à Viltain par exemple, nous recevons chaque année 5 000 enfants avec la même envie de leur faire découvrir notre métier, il y a un plaisir supplémentaire, que nous avons très bien ressenti avec l’école de Courbevoie, quand nous savons qu’ils consomment nos yaourts. »
Benoît Dupré
(« Objectif : un million de yaourts fabriqués à la ferme »)
Et si ces extraits vous ont intéressé(e)... le texte intégral sur la ferme de Viltain est dans le livre Terres Précieuses que vous pouvez trouver à la Ferme de Viltain
Cueillette: tous les jours 10h-19h
Marché de la ferme: lundi au samedi 9h-19h
dimanche 10h-19h
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