Ferme de Moulon
(Extraits choisis)
"Mon grand-père, Jean-François Meaux, le Père Meaux comme on le surnommait à l'époque, était le charretier de la ferme. Il était une figure de la côte de Belle Image, quand il y passait avec ses chevaux. Il transportait le blé au moulin de Versailles. Trois fois par semaine, il emportait, avec un attelage de quatre chevaux alignés bout à bout, le fourrage, la paille et le grain au fort de Vincennes pour la nourriture des
(photo ©
famille Journau-Léonard)
chevaux militaires. Il ramenait ensuite à Moulon un chargement de fumier.
Il faisait aussi l'entretien des chevaux et participait aux travaux des champs les jours où il n'avait pas de transport à faire."
Annie Journau-Léonard ( "Mon grand-père charretier à la ferme de Moulon")
"Ces terrains sont, pour l’étude de nos plantes, comme notre « paillasse de laboratoire ». Il faut les entretenir aussi bien que nous, scientifiques, nous entretenons notre paillasse au laboratoire. Nous avons donc besoin du même gros matériel que les agriculteurs pour homogénéiser nos parcelles, mais aussi de matériels très spécifiques et très précis pour l'installation, l’entretien et la récolte des micro-parcelles. De petits semoirs
suffisamment précis pour contrôler © Didier Troppée, UMR Moulon, INRA-UPS-CNRS-AgroParisTech)
parfaitement la quantité de graines semées, et même les placer avec précision, ont par exemple été spécifiquement mis au point pour nous. Il nous faut aussi de petites moissonneuses-batteuses capables d’assurer la récolte du blé et du maïs sur 1 m², avec l'enregistrement des quantités récoltées, et cela de façon assez automatique afin d'aller assez vite dans la récolte d'un grand nombre de micro-parcelles."
André Gallais ("La recherche agronomique expropriée de ses terres")
Et si ces extraits vous ont intéressé(e)...
le texte intégral sur la ferme de Moulon est dans le livre Terres Précieuses
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